[USGS Spoiler] Catherine contre Muriel : la guerre est déclarée ! Alex doute de tout ! |FR3
Dans les nouveaux épisodes bouleversants d’Un si grand soleil, le soleil de Montpellier ne réchauffe plus les âmes : il les brûle. Ce qui n’était qu’une enquête criminelle sur la mort d’Éliot Fort devient peu à peu une tragédie humaine où l’amour, la loyauté et la vengeance s’entrechoquent. Les masques tombent, les vérités se déforment, et la guerre éclate entre deux femmes : Catherine et Muriel. Deux mères, deux forces opposées, un même drame dévastateur.
Le matin se lève sur une Montpellier silencieuse, presque figée. Dans la demeure des Lomière, Catherine fixe le vide. Ses yeux sont secs, son cœur, non. La douleur de mère a laissé place à quelque chose de plus froid, plus dangereux : une colère glacée. Depuis les aveux de son fils Boris, tout son monde s’est effondré. Mais Catherine n’est pas une femme qui s’abandonne au désespoir. Non. Elle choisit la lutte.
Pour elle, Muriel Nasco est la coupable idéale — la femme qui a dévoyé son fils, l’a arraché à sa famille et l’a précipité dans l’abîme. Catherine se persuade que Boris s’est accusé pour la protéger. Et cette idée devient son poison, sa raison de vivre. « Si je dois tout perdre, ce sera après elle », murmure-t-elle en serrant une photo de son fils.
Pendant ce temps, au commissariat, Alex Lévi relit encore et encore les dépositions de Boris et Muriel. Quelque chose cloche. Les heures ne coïncident pas, les détails sont flous, et les émotions trop bien calibrées pour être sincères. Il en a vu, des coupables repentants, mais ici, son instinct de policier lui souffle autre chose : quelqu’un ment. Peut-être par amour, peut-être par peur.
Alex ne lâche rien. Il reconstitue la nuit du drame : la visite d’Éliot chez Boris, la dispute, la fuite vers un entrepôt, puis le coup de feu. Selon Boris, tout a été accidentel. Mais alors pourquoi tant de zones d’ombre ? Pourquoi Muriel semble-t-elle plus terrorisée que triste ?
Et surtout… pourquoi Boris insiste-t-il tant pour affirmer que Muriel est innocente ?
Muriel, elle, s’effondre lentement sous le poids de la culpabilité et du soupçon. Son visage, jadis serein, se ferme. Son regard fuit. Les murs du commissariat se resserrent comme une prison invisible. Chaque mot qu’elle prononce paraît la condamner un peu plus. Les policiers la regardent autrement. Les amis s’éloignent. En quelques heures, elle est passée du statut de victime à celui de complice.

Lorsqu’elle apprend les aveux de Boris, un cri muet lui échappe. Tout ce qu’elle craignait devient réalité. Elle se souvient de cette nuit — ils étaient ensemble, il dormait à ses côtés, elle en est certaine. Il ne pouvait pas être là-bas. Et pourtant, les papiers, les preuves, les aveux semblent dire le contraire.
« Il ment pour moi », murmure-t-elle en larmes, « mais je ne le laisserai pas se détruire à cause de moi. »
Mais ses paroles se perdent dans le vacarme de la procédure judiciaire. La machine est lancée. Et ni l’amour, ni la vérité ne peuvent plus l’arrêter.
Au même moment, Catherine, de retour chez elle, convoque sa fille Laurine. Elle lui raconte tout, d’une voix où tremblent la rage et le chagrin. Boris a avoué, dit-elle. Mais Catherine n’y croit pas une seule seconde. Son fils n’a pas tué de sang-froid. S’il se dénonce, c’est pour protéger Muriel. Et dans ce cas, cette femme mérite de tomber.
Laurine tente de la raisonner, mais Catherine n’écoute plus. Elle a trouvé son ennemie, et elle ne reculera devant rien. Sa colère devient une mission. « Je ne laisserai pas cette femme détruire ce qu’il reste de nous », dit-elle d’un ton glacial. Elle commence à rassembler des preuves, contacte des connaissances, prépare son plan. La justice ne suffira pas : elle veut se faire justice elle-même.
Chez les Fort, la douleur prend une autre forme. Ève, la mère d’Éliot, reçoit un rapport de police. Dedans, la preuve que son fils préparait bien sa fuite avec Thomas. La vérité la transperce comme une lame. Ce fils qu’elle espérait sauver s’apprêtait à la trahir une dernière fois.
Dans un geste de rage désespérée, elle saisit une photo d’eux, la jette contre le sol. Le verre éclate, et avec lui tout ce qui restait d’amour et d’espoir. Ce n’est plus seulement un crime à élucider — c’est une lignée de mères en guerre avec le destin.
Le soir tombe. Dans les couloirs du commissariat, Alex confronte le juge. Les incohérences s’accumulent. Les aveux de Boris sont trop parfaits, presque rédigés pour convaincre. Alex en est convaincu : il protège quelqu’un. Et le seul moyen de percer la vérité, c’est de les confronter face à face.
Une confrontation est ordonnée. Muriel et Boris seront réunis, sous les yeux de la loi, sous le poids du souvenir d’Éliot Fort. Ce moment promet d’être explosif — une ultime chance de vérité… ou un point de non-retour.