[USGS Résumé] Charles craque enfin ! Catherine face à Muriel ! Thaïs brille à Marseille |1790 FR3

L’épisode 1790 de Un si grand soleil est un des plus intenses de la série, un véritable ouragan émotionnel où les masques tombent enfin. Ce chapitre tisse habilement trois fils dramatiques : la vérité insoutenable de Charles, la détresse de Muriel et la détermination de Catherine, mère blessée prête à tout pour sauver son fils. En parallèle, un souffle d’espoir vient de Marseille, où Thaïs s’affirme et retrouve sa lumière. Mais à Montpellier, la tempête ne fait que commencer.


🌪️ Muriel au bord de la rupture

Muriel n’en peut plus. Malgré sa rétractation, Boris reste incarcéré, et la justice refuse d’entendre sa vérité. La culpabilité la ronge, son esprit se fracture. Dans le cabinet de Florent et Johanna, elle débarque en larmes, exigeant des réponses : pourquoi son fils est-il encore derrière les barreaux ? Florent, la voix lourde, tente d’expliquer que le juge refuse de revenir sur la première version des faits sans nouvelle preuve. Johanna, plus calme, lui rappelle que ce revirement soudain peut même se retourner contre Boris.

Muriel encaisse, brisée. Elle sort sans un mot, l’air vidé, errant dans les rues de Montpellier. Dans sa voiture, son reflet dans le rétroviseur la hante — une femme usée, dévorée par le remords. Son appel à Charles est bref, presque désespéré. Elle s’éloigne du monde pour se réfugier dans le cabinet vétérinaire, là où le silence peut enfin la protéger… ou la condamner à penser.

Mais Florent n’est pas dupe. En parlant à Johanna, il confie son intuition : quelque chose cloche. Pas du côté de Muriel, mais de Charles. Depuis plusieurs jours, il est nerveux, absent. Et si cet homme, que tous croyaient loyal, cachait en réalité la clé du drame ?


💥 Catherine et Boris : l’amour déchiré d’une mère

Pendant ce temps, Catherine affronte son fils en prison. Le parloir devient un champ de bataille entre la tendresse et la colère. Le visage creusé, Boris tente de garder sa dignité, mais Catherine craque. Elle l’accuse de s’être sacrifié pour une femme qui ne le mérite pas. Ses mots sont des coups, mais ils viennent d’un cœur désespéré.

Boris se lève, indigné. Il préfère retourner en cellule que d’entendre sa mère insulter Muriel. Avant de partir, il lâche une phrase glaçante : « Je ne regrette rien. Et si c’était à refaire, je referais la même chose. » Catherine reste pétrifiée, le bruit de la porte métallique résonnant comme une condamnation.

De retour chez elle, la colère prend le dessus. Elle appelle Muriel, la voix tremblante mais tranchante. « Je viens de voir Boris. Il est détruit. Dis-moi la vérité : est-ce toi qui l’as poussé à se dénoncer ? » Muriel nie, émue, mais Catherine ne croit qu’à moitié à ses protestations. Malgré tout, Muriel promet : « Je te jure qu’il sortira. D’ici une semaine, je ferai tout pour lui rendre la liberté. »

Mais au fond d’elle, Muriel le sait : elle n’a plus de carte à jouer, plus de plan. Seulement une vérité qu’elle ne peut plus contenir.


⚖️ La vérité remonte à la surface

Charles, lui, vit ses derniers instants de mensonge. Sous une pluie battante, il se rend au cimetière d’Éliot Fort. Trempé, il tombe à genoux devant la tombe et murmure, les larmes mêlées à la pluie : « Je n’ai jamais voulu ça. » Les images du passé l’assaillent — cette nuit maudite, ce hangar, cette arme… et le geste de trop.

Flashback.
Éliot, furieux, s’apprête à fuir avec son fils Thomas. Charles tente de l’en dissuader : « Tu vas tout perdre ! » Mais Éliot le méprise. Il le traite de lâche, de suiveur sans courage. Ces mots, trop durs, déclenchent une panique irréversible. Charles saisit l’arme d’Éliot, les mains tremblantes. Un cri, un geste… et la détonation.

Le silence qui suit est absolu. Éliot s’effondre, mort. Charles, figé, regarde ses mains couvertes de sang. C’est alors que Muriel surgit, tenant Thomas dans ses bras. La scène est d’une horreur insoutenable. « Mon Dieu, qu’est-ce que tu as fait ?! » crie-t-elle. Charles, effondré, balbutie : « C’est un accident… je voulais juste l’arrêter. »

Muriel comprend que tout est fini. Elle prend une décision folle mais lucide : « Tu vas partir, maintenant. Laisse-moi faire. » Elle l’envoie loin, choisissant de porter seule ce fardeau. Ce soir-là, deux vies se brisent — celle de l’homme coupable d’un geste irréparable et celle de la femme qui décide de le protéger.


💣 Muriel contre Charles : la promesse impossible

Aujourd’hui, le secret les dévore tous deux. Muriel n’en peut plus de mentir. Elle veut aller voir la police, dire la vérité, libérer Boris. Charles la supplie : « Donne-moi 24 heures. Si rien ne change, je parlerai. » Mais Muriel, glaciale, lui répond : « Si toi tu n’as pas le courage, je le ferai à ta place. »

Cette phrase, simple en apparence, sonne comme un arrêt de mort. Leurs destins ne peuvent plus diverger. D’un côté, un homme traqué par sa propre conscience ; de l’autre, une femme prête à se perdre pour sauver un innocent. L’un porte la faute, l’autre la dissimulation. Et au milieu, Boris — victime sacrificielle de leurs mensonges.


✨ Un souffle d’espoir : Thaïs et Kira

Pendant que le drame se noue à Montpellier, la série offre une respiration à Marseille. Thaïs, désormais installée là-bas, trouve un équilibre nouveau. À travers ses échanges vidéo avec Kira, on découvre une complicité intacte malgré la distance. Leur amitié devient une source de force et d’inspiration.

Kira, de son côté, s’affirme enfin au Midi Libre. Soutenue par Florent, Achille et Pascal, elle décide de publier un article sur les discriminations raciales, un sujet que sa rédaction jugeait « trop sensible ». Mais encouragée, elle comprend que la vraie écriture dérange, qu’elle bouscule les consciences. Cette évolution symbolise la lumière du titre — ce « grand soleil » qui perce les ténèbres morales de l’épisode.


🌧️ L’aveu final

Le tonnerre gronde au-dessus du cimetière. Charles s’écroule sur la tombe d’Éliot. Ses sanglots se confondent avec le bruit de la pluie. Il n’y a plus d’échappatoire. Ce qu’il a cru enfouir refait surface, implacable. Sa confession imminente risque d’entraîner la chute de Muriel, mais aussi de délivrer Boris.

Dans ce 1790ᵉ épisode, Un si grand soleil atteint un sommet de tension et d’émotion. L’accident du passé devient la clé de tout. Le meurtre d’Éliot Fort, longtemps présenté comme un crime mystérieux, n’était qu’un drame humain : le résultat d’une colère, d’une peur, d’un amour déformé par la culpabilité.

Sous la pluie battante, la lumière se fait enfin — cruelle, rédemptrice, nécessaire. Charles a tué, Muriel a menti, Boris a souffert. Mais désormais, plus rien ne pourra empêcher la vérité de brûler… comme un soleil trop grand pour être supporté. ☀️