[PBLV Spoiler] Delmas est mort… Une affaire classée ? Pas pour Boher et Patrick Nebout… |TF1

Marseille pensait enfin pouvoir respirer. Après des semaines de tension, de peur et de drames au Mistral, la mort de Philippe Delma semblait sonner la fin d’un long cauchemar. Mais dans Plus belle la vie, encore plus belle, rien n’est jamais aussi simple. Derrière ce qui ressemble à un suicide ordinaire se cache une machination glaçante, savamment orchestrée, où chaque indice semble pointer vers une vérité beaucoup plus sombre. Et si Philippe Delma n’était qu’un pion dans un jeu bien plus vaste ?

L’épisode s’ouvre sur une atmosphère pesante : un moteur qui tourne dans un sous-sol d’hôpital, une voiture, un corps inerte. Tout indique un suicide. Pourtant, les enquêteurs Patrick Nebout et Idriss sentent immédiatement que quelque chose cloche. Tout est trop propre, trop soigné, trop… mis en scène. Ce n’est pas le chaos habituel d’un geste désespéré, mais une scénographie calculée au millimètre, comme si quelqu’un avait voulu que cette mort soit perçue comme un suicide — sans qu’elle en soit un.

Et c’est là que le détail qui glace le sang surgit : un origami posé sur le tableau de bord, identique à celui retrouvé sur le lieu de la mort de Basil Dup. Deux morts, deux scènes étrangement similaires, deux symboles identiques… et une seule question : qui se cache derrière cette signature macabre ?

Patrick Nebout, fidèle à son instinct, comprend qu’un esprit bien plus dangereux tire les ficelles. Ce qu’il découvre dans les heures qui suivent ne fait que renforcer ses doutes. Les analyses révèlent que Philippe Delma a non seulement succombé à une asphyxie, mais qu’il avait également ingéré des somnifères avant sa mort — exactement comme Basil Dup. Impossible désormais de parler de simple coïncidence. Quelqu’un, quelque part, orchestre tout cela avec une précision diabolique.

Pour comprendre l’ampleur du mystère, il faut revenir en arrière : la veille de sa mort, Delma avait pris en otage Laura et Morgan Tanguy à l’hôpital. Armé, désespéré, il semblait prêt à tout pour faire entendre sa version des faits. Les tensions montent, les cris résonnent, la police encercle le bâtiment. Dans un élan de courage, les deux sœurs parviennent à s’échapper. Quelques heures plus tard, Delma est retrouvé mort. Trop simple. Trop rapide.

Et si tout cela n’était qu’un leurre ?

L’hypothèse d’un suicide déguisé ne tient pas. Les preuves s’accumulent : la mise en scène minutieuse, l’absence de lettre, la présence des somnifères, et surtout l’origami, symbole qui revient comme une signature d’artiste morbide. Ce détail, insignifiant au premier regard, devient le fil rouge de l’enquête. Patrick et Idriss comprennent qu’ils ont affaire à quelqu’un d’intelligent, méthodique, et surtout invisible. Un tueur qui observe, qui calcule, qui manipule les événements pour orienter les soupçons.

Au commissariat, la tension est palpable. Idriss, encore secoué, essaie de garder la tête froide, tandis que Patrick, lui, ne peut s’empêcher de douter. Le dossier semble clos — la juge le félicite même par SMS pour sa “persévérance” — mais le capitaine Nebout n’est pas dupe. Son instinct lui hurle que ce n’est pas fini. Trop d’éléments concordent, trop de zones d’ombre subsistent.

Et c’est alors que Jean-Paul Boher entre en scène, ajoutant une nouvelle couche d’inquiétude. “Je ne serais pas aussi sûr de ça”, lance-t-il d’un ton grave. Il a raison : tout est trop orchestré pour être accidentel. Les origamis, les somnifères, les morts identiques, le timing parfait… Quelqu’un manipule la police depuis le début, jouant avec elle comme un chat avec une souris.