[USGS Résumé] Charles avoue tout à Alex ! Adieu Eliott… Le cri d’Ève déchire le silence |1779 FR3
L’épisode 1779 d’Un si grand soleil plonge Montpellier dans un cauchemar éveillé. Dans une brume épaisse, le jour se lève à peine sur une zone industrielle désertée. Des gyrophares bleus et rouges déchirent la grisaille, reflétant dans les flaques d’eau comme des éclats de douleur. Les visages sont graves : un corps a été retrouvé, et ce n’est pas un inconnu. Sous la bâche blanche, le fils d’Ève, Éliott Fort, gît sans vie. La découverte glace le sang. Alex soulève la toile, puis recule, le souffle coupé. Manu, figé, comprend sans qu’un mot soit prononcé : le jeune homme qu’il a tenté tant de fois de sauver vient de lui échapper pour toujours.
Au commissariat, la tension est électrique. Becker reprend les rênes, conscient que Manu est trop impliqué émotionnellement. Alex, en première ligne, enquête avec Thierry. Rapidement, les indices s’accumulent : un faux passeport, des solvants, des balances de précision. Tout laisse croire qu’Éliott préparait une fuite, peut-être avec l’aide de France Müller, cet homme dangereux récemment relâché sous surveillance. Becker décide d’une manœuvre risquée : le laisser libre pour mieux le piéger.
Pendant que la machine judiciaire s’active, le chagrin frappe ailleurs. Chez L. Cosmétiques, Muriel apprend la mort d’Éliott. Son monde s’effondre. L’inspecteur Thierry lui annonce la nouvelle avec une froideur contrainte : le jeune homme aurait replongé dans un trafic de stupéfiants. Muriel refuse d’y croire. Ses mains tremblent, sa voix se brise — « Non, il m’avait promis… il m’avait dit que c’était fini. » Le choc laisse place à la culpabilité. Et quand elle mentionne le malaise de Boris au moment du drame, le doute s’installe. Thierry note tout : cette coïncidence pourrait cacher une vérité plus sombre qu’elle ne l’imagine.
À ce moment précis, un autre drame intime se joue à la morgue. Ève avance d’un pas incertain vers le corps de son fils. Les néons diffusent une lumière glaciale, et le silence est assourdissant. Hugo soulève le drap. Le visage d’Éliott apparaît, paisible et tragiquement immobile. Ève pose une main tremblante sur sa joue froide : « Mon Dieu… mon bébé… » Son cri, déchirant, résonne dans la pièce, bouleversant jusqu’à Manu, incapable de contenir ses larmes. Ce cri, c’est celui d’une mère qui perd tout, d’une femme qui a trop espéré.
Un peu plus tôt, cette même scène avait commencé d’une façon presque banale. Ève, au lycée, essayait de se concentrer sur son travail malgré les tensions. Puis son téléphone avait vibré : un appel de Manu. Sa voix était rauque, brisée. « Rejoins-moi devant le lycée… s’il te plaît. » Lorsqu’elle l’avait vu, debout, le visage fermé, elle avait compris. Il n’avait pas eu besoin de parler. Mais quand il avait murmuré « C’est fini, Éliott est mort », le monde s’était effondré. Son cri avait résonné dans la cour, un cri viscéral, brutal, que personne n’oubliera.
Pendant ce temps, Charles, rongé par le remords, est convoqué au commissariat. Alex l’attend, grave. Il lui annonce la mort d’Éliott. Le choc est foudroyant. Charles chancelle, cherche l’air. « Non… non, ce n’est pas possible ! » Il tourne en rond, les yeux rouges, avant de finir par craquer. La vérité jaillit enfin, violente, irrépressible : « Oui, c’est moi… c’est moi qui ai retiré la balle. »
Alex reste pétrifié. Charles poursuit, la voix tremblante : le soir du règlement de comptes, il avait retrouvé Éliott blessé, suppliant qu’on ne prévienne pas la police. Animé par un désespoir presque paternel, il l’avait emmené à son cabinet, retiré la balle lui-même, croyant le sauver. Mais ce geste, fait par compassion, a sans doute précipité sa fin. Sa confession bouleverse tout. En voulant protéger, il est devenu complice d’un drame irréversible. Alex, partagé entre colère et pitié, comprend que la vérité est bien plus complexe qu’il ne l’imaginait.

L’épisode ne se contente pas de montrer la mort : il scrute la douleur des vivants. Manu, écarté de l’enquête, se consume dans la culpabilité. Becker, stoïque, sait qu’il doit avancer sans laisser l’émotion brouiller son jugement. Thierry, lui, sent que quelque chose cloche dans les déclarations de Muriel. Le « malaise » de Boris, la fuite d’Éliott, la présence d’un faux passeport : tout semble s’emboîter dans un puzzle où chaque pièce est tachée de mensonge.
À l’hôpital, une autre histoire se joue en parallèle, plus douce mais tout aussi douloureuse : celle de Pauline, Élodie et Léo. L’amour renaît entre les deux femmes tandis que Léo s’effondre, incapable d’accepter la fin. Sa scène avec Henri, son ami, est d’une pudeur bouleversante : « Pleure, Léo, pleure… ça fait du bien. » Une parenthèse de tendresse dans un monde dévasté.
Mais c’est bien la mort d’Éliott qui domine tout. Elle hante chaque regard, chaque mot. Dans la voiture, Ève reste figée, incapable de respirer. Autour d’elle, la ville continue de vivre, indifférente, tandis qu’elle se noie dans le silence. Montpellier tout entier semble suspendu à une question obsédante : qui a tué Éliott Fort ?
Les pistes se multiplient : France Müller, relâché sous surveillance ; Boris, dont le malaise intrigue la police ; Muriel, liée malgré elle à tout cela. Et désormais, Charles, dont l’aveu bouleverse la chronologie du drame. L’épisode se clôt sur une image glaçante : dans le bureau de Thierry, deux noms sont soulignés au marqueur rouge — Boris et Muriel. Le filet se resserre.
Dans Un si grand soleil, la mort d’Éliott devient bien plus qu’une affaire criminelle : c’est une tragédie humaine, une onde de choc qui dévaste tous ceux qui l’ont aimé. Entre le chagrin d’Ève, la culpabilité de Charles, la froideur de Becker et les doutes de Thierry, l’épisode 1779 s’impose comme l’un des plus sombres et bouleversants de la série.
Et dans le silence qui suit le cri d’Ève, une certitude s’impose : le soleil de Montpellier ne brillera plus jamais de la même façon. ☀️🖤