[DNA Spoiler] Marceau humilié… et prêt à se venger ? Un baiser… et Bastien change à jamais |TF1

Dans la lumière crue d’un été implacable, le Bout de Camp devient plus qu’un simple lieu d’épreuves physiques. C’est une arène d’âmes à vif, un théâtre où la jeunesse affronte ses blessures les plus intimes. Sous le soleil éclatant, les sourires se fendent et les masques tombent — et c’est dans ce décor trompeusement paisible que la tragédie émotionnelle se met en marche.

Marceau, autrefois charmeur et sûr de lui, vient d’être rejeté. Une humiliation en plein jour, un affront qui ronge son orgueil comme une brûlure invisible. Il ne parle pas, il calcule. Son silence n’est pas celui de la honte, mais de la vengeance froide, d’une revanche qui couve sous un sourire figé. Pour lui, le jeu a changé : ce n’est plus une histoire de cœur, mais de pouvoir.

Face à lui, Violette chancelle. Son âme vacille entre la honte d’avoir menti, la peur du jugement et le poids de la culpabilité. Elle se sent étrangère parmi ses pairs, isolée dans son propre tourment. Pourtant, au cœur de ce chaos, Bastien — ce garçon qu’elle pensait avoir perdu — s’avance vers elle. Sa voix tremble, mais son regard est sincère. Il avoue ses fautes, sa jalousie, sa peur de la voir s’éloigner. Un instant suspendu, une vérité murmurée, et soudain leurs lèvres se trouvent. Ce baiser timide, fragile, devient promesse. Promesse d’un renouveau… mais aussi d’un désastre.

Car à quelques mètres, dans l’ombre des pins, Marceau observe. Son regard fixe la scène avec une intensité glacée. Il ne dit rien. Il n’a pas besoin. Dans son esprit, une idée germe — sombre, méthodique, implacable. Ce n’est plus une déception amoureuse : c’est une blessure d’orgueil. Et les blessures d’orgueil, chez Marceau, ne cicatrisent jamais sans éclabousser les autres.

Pendant ce temps, le camp découvre une autre vérité : l’homme mystérieux qui avait semé la panique dans la forêt n’était autre que le père de Diane. Sa fille avait falsifié sa signature pour venir au camp. Dévoilée, honteuse, elle est contrainte de partir, laissant un vide et un silence pesant derrière elle. Melody, la responsable, tente de rétablir un semblant d’ordre — mais l’équilibre du groupe est déjà brisé.

Violette, elle, subit les conséquences de sa propre fuite. Elle prétend avoir voulu s’isoler, mais finit par avouer à Bastien qu’elle cherchait ses joints perdus. Cette confession la détruit encore un peu plus à ses yeux. Son ami la regarde avec une déception glaciale — un regard qu’elle ne supporte pas. Punie par Melody, condamnée à faire la vaisselle du camp, elle frotte les casseroles en silence, l’eau froide mordant ses mains, les larmes se mêlant à la mousse. C’est dans ce silence qu’elle réalise : elle a tout perdu.

Mais Marceau veille. Caché derrière son calme apparent, il attend le moment parfait pour frapper. Un matin, il approche Violette, lui rend sa fameuse pochette — celle contenant ses joints, qu’elle croyait disparue. Un cadeau empoisonné. Dans ses yeux, elle comprend : il sait. Et dans ce savoir se cache une menace muette. Leurs regards s’accrochent, lourds de non-dits. Puis il sort une vieille bouteille de vin, trouvée dans la maison abandonnée. Un geste audacieux, presque charmeur. Et quand il tente de l’embrasser, tout bascule.

Violette le repousse, sans cri, sans mot, mais avec une froideur absolue. Marceau reste figé, un rictus figé aux lèvres, un feu glacé dans le regard. Derrière ce masque d’indifférence, son humiliation se transforme en haine. Le jeu est relancé — mais cette fois, les règles ont changé.

Lors d’une épreuve sportive, Violette et Marceau se retrouvent face à face. Ils se défient du regard, se frôlent à chaque obstacle. La tension entre eux est électrique, presque insoutenable. Violette gagne la course — ou du moins, elle le croit. Mais en croisant le regard de Marceau, elle y voit une étrange satisfaction, comme s’il l’avait laissée gagner. Un triomphe empoisonné.

Bastien, lui, observe de loin. Son cœur se serre en voyant ces échanges. Ce qu’il ressent n’a rien d’amical. La jalousie grandit, silencieuse, corrosive. Elle le ronge sans qu’il puisse l’admettre. Et pendant que le camp se détend autour du feu, le piège se referme.

Le soir venu, un jeu d’“Action ou Vérité” tourne à la provocation. Lorsque le sort désigne Violette, quelqu’un lance le défi : “Embrasse Marceau.” Le silence tombe. Tous retiennent leur souffle. Sous les rires et les chuchotements, Violette cède — un baiser rapide, mais suffisant pour raviver toutes les braises. Les cris fusent, mais le malaise reste. Ellie détourne le regard, blessée. Bastien serre les poings, le cœur en feu.

Sous les rires étouffés du camp, un nouvel équilibre se dessine : Violette, au centre d’un triangle brûlant. Marceau, vexé et prêt à manipuler. Bastien, jaloux et perdu. Ellie, blessée et silencieuse. Les cœurs s’entrechoquent dans une danse où l’amour devient une arme.

Cette nuit-là, Bastien ne trouve pas le sommeil. Le baiser entre Violette et Marceau le hante. Rongé par le remords et la jalousie, il finit par se glisser jusqu’à sa tente. La lumière faible éclaire son visage fatigué. Les mots sortent difficilement : des excuses, des regrets, une confession maladroite. Il avoue sa peur, sa jalousie, sa douleur de la voir s’éloigner vers quelqu’un d’autre. Et surtout, il lui dit ce qu’il pense vraiment de Marceau — un manipulateur qui ne cherche qu’à jouer.

Violette l’écoute, émue. Sa colère retombe. Elle le regarde avec tendresse, puis s’approche lentement. Un geste hésitant, un souffle suspendu… et leurs lèvres se retrouvent à nouveau. Ce n’est plus un jeu, ni une consolation : c’est un aveu silencieux. Un amour naissant, fragile et vrai, qui s’embrase dans le secret de la nuit.

Dehors, la forêt veille, indifférente. Le feu du camp s’est éteint, mais une autre flamme vient de naître — celle d’un amour interdit, né au milieu des blessures et des mensonges. Et tandis que les étoiles scintillent au-dessus du Bout de Camp, un autre feu, plus sombre, commence à brûler dans le cœur de Marceau… celui de la vengeance.