[PBLV 459] Louis sur le fil du rasoir… Chabrol, l’ombre du mal! La vérité sur Delmas éclate |Résumé

Dans les rues vibrantes mais désormais alourdies du Mistral, le calme apparent n’est qu’une façade dissimulant une tempête prête à éclater. L’épisode 459 de Plus Belle La Vie, Encore Plus Belle nous plonge au lendemain d’un drame qui secoue toute la communauté : Philippe Delma, figure respectée et pourtant controversée, est retrouvé mort dans sa voiture. À première vue, tout semble indiquer un suicide soigneusement orchestré, avec moteur allumé, portières verrouillées de l’intérieur et asphyxie au monoxyde de carbone. Mais cette mise en scène trop parfaite éveille immédiatement les soupçons des enquêteurs. Patrick, Idriss et Charlotte, habitués aux mensonges polis et aux vérités enterrées, comprennent qu’ils se trouvent face à un puzzle bien plus complexe qu’il n’y paraît. L’élément qui bouleverse toutes les certitudes est cet origami rouge retrouvé soigneusement placé dans la voiture du défunt. Quelques jours plus tôt, un origami bleu avait été trouvé près du corps de Basil. Deux morts, deux origamis, deux couleurs. Pas une coïncidence : une signature.

Un message. Ou peut-être une provocation adressée à ceux qui tentent de comprendre. Pendant que la police commence à relier les fils invisibles d’un meurtrier méthodique, une autre histoire tout aussi sombre naît dans l’ombre. Louis Roby, qui croyait enfin voir se dissiper les nuages judiciaires qui le suivent depuis trop longtemps, se retrouve face à un homme qui pourrait bien détruire ce qu’il lui reste d’espoir. Chabrol, son conseiller pénitentiaire, apparaît d’abord comme un fonctionnaire irréprochable, au ton maîtrisé et au regard perçant. Mais derrière cette façade se cache un prédateur silencieux. En quelques mots glacials, il renverse Louis, lui tend un marché empoisonné : 100 000 euros pour sa liberté.

Sinon, il rédige un rapport qui le renverra directement en prison. Ce n’est pas un avertissement, c’est un piège. Un piège d’une cruauté implacable. Louis sent sa gorge se serrer, sa respiration saccadée, son futur s’effondrer sous ses yeux. La menace est claire : soit il se condamne par manque de moyens, soit il se perd en tentant de réunir une somme impossible. Au même moment, Laura et Morgan tentent de panser leurs blessures, espérant retrouver un semblant d’équilibre à la résidence Massalia. Pourtant, même entre des sourires forcés, Laura sent peser l’ombre de Delma comme une présence fantomatique qui refuse de disparaître. Elle s’interroge, doute, revit les manipulations, les promesses mensongères, la confiance volée. Elle sait que la mort de Delma n’est pas la fin de l’histoire : elle en est le commencement. Car si Delma n’était qu’un pion, alors quelqu’un d’autre tire les ficelles. Un esprit froid, méthodique, capable de tuer, de manipuler et surtout… de prévoir chaque réaction de ses victimes. Au commissariat, les analyses confirment les pires hypothèses : Delma avait ingéré les mêmes somnifères que Basil avant sa mort. Les deux décès portent la même signature criminelle.

Patrick comprend que le meurtrier joue avec eux. Qu’il laisse des traces non pas pour être trouvé, mais pour être compris. Comme s’il voulait dire : regardez, je suis là, mais vous n’êtes pas prêts à me voir. Pendant que l’enquête progresse dans un brouillard inquiétant, les émotions se mêlent, s’entrechoquent, et se dévorent. Jennifer tente de reconstruire sa vie, mais son cœur la trahit. Vadim se noie dans la culpabilité, incapable d’avouer la vérité à sa mère. Noémie tente de l’aider à respirer à nouveau. Luna, quant à elle, observe les sentiments que Jennifer cache, ressent et redoute à la fois. Chaque personnage porte sa fêlure, son secret, sa peur. Mais tous ignorent encore que leurs destins se trouvent liés par un même fil invisible. Dans les dernières minutes, le piège se resserre définitivement. Chabrol révèle son vrai visage : un homme sûr de son pouvoir, prêt à détruire quiconque se trouve à sa portée. Louis, assis, seul, tremblant, comprend que le temps lui est compté. Le Mistral, en surface tranquille, n’a jamais été aussi proche de se fissurer. Car là où apparaissent les origamis, la mort suit. Et celui qui les plie observe, patient, méthodique, presque amusé. Au Mistral, plus rien n’est sûr. Et l’ombre du mal vient seulement de commencer à se déployer.