Vanessa et Ulysse Kepler rentrent chez eux bouleversés : Ophélie a disparu. Pour Vanessa, il pourrait s’agir d’une nouvelle mise en scène, mais pour Eric, l’affaire ne fait aucun doute : c’est bien un enlèvement. Les traces laissées dans la maison – sang séché, pas multiples, désordre dans toutes les pièces – témoignent d’une scène violente. Sur la vitre, un message glaçant : “Ta fille va payer pour toi Kepler.” Pour Eric, c’est clair : si les ravisseurs avaient voulu tuer Ophélie, ils auraient laissé son corps. Face à la gravité de la situation, Vanessa et Ulysse n’ont plus le choix et préviennent la police.

Au commissariat, l’enquête s’organise. Ariane et Jean-Paul mettent les téléphones de Vanessa et Ulysse sur écoute et fouillent les images de vidéosurveillance : une mystérieuse camionnette blanche stationnait la veille devant chez eux. Pendant ce temps, Ophélie et Apolline, attachées dans une grange, luttent pour leur survie. Quand les hommes de main se demandent laquelle est la fille Kepler, Ophélie se fait passer pour Apolline, espérant détourner la menace. Mais le piège se referme dangereusement : les ravisseurs s’apprêtent à lui couper un orteil.

Entre mensonges, blessures et nouveaux départs

Alors que la police innocente les Vavin et Hugo Basque grâce à leurs alibis, un autre détail attire l’attention des enquêteurs : Vanessa Kepler échangeait intensément avec Eric Norman ces dernières semaines. De quoi épaissir encore un peu plus le brouillard autour de cette affaire. L’ombre d’un règlement de comptes plane, et Patrick Nebout craint le pire : “l’otage est mort, on oublie la rançon.”

Pendant ce temps, la vie continue au Mistral. Louisa, encore fragile après les obsèques de sa sœur Inès, fait un malaise avant de retrouver le sourire grâce au soutien d’Idriss et de Léa. Avec son frère, elle se projette vers l’avenir : un appartement plus grand, une chambre à soi, et l’espoir d’un nouveau départ. Mais leur recherche est teintée d’absurde lorsque leur agente immobilière, Audrey Desset, débarque en trottinette et se vante d’avoir roulé à 70 km/h pour rattraper son retard. Enfin, au Pavillon des Fleurs, Baptiste tente de se reconstruire en réparant le vieux vélo de son père. Mais il encaisse de plein fouet une remarque assassine : Thomas, son propre père, le traite de “loser”, sans se douter que son fils a tout entendu. Une blessure de plus pour le jeune homme, qui trouve heureusement réconfort auprès de Blanche, convaincue qu’il saura tracer sa voie.