[USGS Résumé] La découverte choc d’Alex! Manu défie la justice! Catherine supplie Muriel |1788 FR3
Dans l’épisode 1788 de Un si grand soleil, les émotions s’entrelacent dans un chaos de vérité, de douleur et de sacrifice. Un épisode où la justice semble se tromper de coupable, où l’amour devient un fardeau, et où la vérité — cette lumière tant promise — éclaire enfin les ténèbres… mais en brûlant tout sur son passage.
Au tribunal judiciaire de Montpellier, le silence est presque religieux. Boris Lomière se tient droit, le visage fermé, devant les juges. Sa voix tremble quand il prononce ces mots fatidiques : « Oui, j’ai tiré sur Éliot Fort. » Dans la salle, un souffle glacé parcourt l’assistance. Est-ce une confession sincère ou le geste d’un homme qui s’accuse pour en sauver un autre ? Dans son regard vide, tout semble dit : Boris est prêt à porter le poids d’un crime qu’il n’a peut-être pas commis.
Le marteau du juge résonne. Détention provisoire. La sentence tombe comme une pierre tombale sur les derniers fragments d’espoir. Dans le couloir, Muriel s’effondre dans les bras de Johanna, hurlant son désespoir : « Il est innocent ! » Mais la justice reste sourde, implacable. Boris est emmené, la tête basse, vers une cellule où l’amour devient prison.
Au commissariat, Manu Léoni ne décolère pas. Il refuse d’abandonner. Pour lui, quelque chose ne colle pas — l’histoire cache un nom, un lien, une vérité. Il en est certain : France Müller est la clé du mystère. Mais son supérieur lui rappelle les règles : « La preuve est hors procédure, Manu. Si on s’en sert, Becker nous tombe dessus. »
Manu serre les dents : « Je m’en fous. Si Boris est en prison alors qu’il est innocent, je ne fermerai pas les yeux. »

Pendant ce temps, Alex Lévi reprend l’enquête là où tout semblait figé. Il retourne sur les lieux du drame, dans ce hangar perdu où la mort d’Éliot a tout déclenché. La lumière grise du matin découpe les silhouettes d’objets abandonnés. Un détail l’intrigue, puis un autre… jusqu’à ce qu’il croise un groupe de jeunes skateurs.
L’un d’eux filme tout, sans savoir que sa caméra a capté la clé du mystère.
Sur la vidéo tremblante, Muriel apparaît. Mais l’horodatage est sans équivoque : elle entre dix minutes après la mort d’Éliot. Alex reste figé, le souffle coupé. Muriel disait vrai. Il tient enfin la preuve que personne ne cherchait plus.
Pendant ce temps, Catherine Lomière, la mère de Boris, se consume dans la haine. Elle refuse d’accepter que son fils paie pour un crime qu’il n’a pas commis. Dans sa douleur, elle se tourne vers la vengeance. Elle fonce chez Muriel, sans prévenir, la colère en bandoulière.
La porte claque. Catherine, les yeux en feu, s’avance vers Muriel :
« Vous osez rester ici tranquille ? Mon fils croupit en prison à cause de vous ! »
Muriel recule, en larmes : « Madame Lomière, je vous en prie… je n’ai rien fait. »
Mais Catherine n’écoute plus. « Vous mentez ! Vous l’avez détruit ! Si vous ne parlez pas, je vous jure que je ne vous laisserai plus en paix ! »
Les mots se heurtent, pleins de rage et de désespoir. Quand Catherine quitte l’appartement, Muriel s’effondre, seule, brisée, ses sanglots emplissant le silence. Elle serre contre elle une photo d’Éliot et de Thomas, murmurant : « Pourquoi ? Pourquoi es-tu parti ? »
Pendant ce temps, la vérité commence à émerger ailleurs. Alex montre la vidéo au juge La Place. Les images sont claires, indiscutables. Muriel est innocente. Elle n’était pas là au moment du tir. Pour la première fois depuis des semaines, une lumière d’espoir traverse le brouillard des mensonges.
Mais ce soulagement en cache un autre plus terrifiant : si ni Boris ni Muriel n’ont tué Éliot… alors qui l’a fait ?
Une question suspendue dans l’air, lourde comme une menace.
Le drame se répercute à travers la ville.
Évelyne Prodi, aveuglée par la peur de perdre son petit-fils Thomas, envisage l’impensable : priver Muriel de ses droits parentaux. « Thomas doit être protégé. Il ne peut pas vivre avec une mère soupçonnée de meurtre. » Sabine tente de la raisonner : « Ne fais pas ça. Tu vas tout empirer. Tu risques d’être accusée de manipulation. » Mais la douleur d’une mère n’obéit pas à la raison.
Dans ses yeux, on lit la détermination glaciale d’une femme prête à tout, quitte à détruire une autre mère.
Pendant que la justice piétine, le monde extérieur continue d’exister — fragile, vacillant.
Marc Mour, vidé par l’absence de son fils Louis, tente de combler le vide par l’écriture. Il confie à Marie-Sophie : « La maison est trop silencieuse… J’ai l’impression d’avoir perdu mes mots. »
Elle lui répond avec douceur : « Alors écris sur ça. Sur le manque. Sur le vide. C’est universel. »
Une parenthèse de tendresse au milieu du tumulte, où l’écriture devient une forme de guérison.
Pendant ce temps, Kira, jeune journaliste en devenir, apprend à ses dépens la frontière entre émotion et objectivité. Son article, trop personnel, est rejeté par sa rédactrice : « Tu écris comme une victime, pas comme une journaliste. »
Blessée mais déterminée, Kira finit par publier son texte sur les réseaux, libre et sincère. Un geste courageux, témoin d’une génération qui refuse de se taire.