[USGS Spoiler] La folie de Boris… Laurine et Catherine en plein cauchemar ! la peur s’installe… |FR3
Dans les derniers épisodes bouleversants d’Un si grand soleil, la tension atteint un niveau presque insoutenable. Ce qui semblait être un simple drame familial se transforme en un véritable cauchemar psychologique, teinté de mystère et de surnaturel. Le clan Lomière, autrefois symbole de réussite et d’unité, s’effondre sous le poids du secret, de la culpabilité et d’une folie qui gagne chaque recoin de leur vie.
Depuis la mort tragique d’Éliot Fort, deux balles tirées à quelques jours d’intervalle, plus rien n’est pareil. Boris Lomière, l’homme mesuré, discret et méthodique qu’on connaissait, n’existe plus. Il n’est plus qu’une ombre — nerveuse, hantée, irascible. Ses colères éclatent sans prévenir, son regard fuit, son esprit s’égare dans des abîmes où se confondent remords et hallucination. Autour de lui, ceux qui l’aiment – Laurine, sa sœur, et Catherine, sa mère – sentent que le sol se dérobe sous leurs pieds.
Laurine observe avec effroi la lente dérive de son frère. Elle le voit sombrer, impuissante, partagée entre l’amour fraternel et la peur viscérale qu’il cache quelque chose d’inavouable. Catherine, forte, orgueilleuse, tente d’abord de rationaliser : « Ce n’est que le deuil, une fatigue passagère, une phase à surmonter. » Mais très vite, les faits s’accumulent. Les absences, les colères, les insomnies, les silences. Ce n’est plus un simple surmenage — c’est un effondrement.
Et puis, une nuit, tout bascule. Seul dans son bureau chez L. Cosmétique, Boris croit entendre un bruit derrière lui. Il se retourne… et voit une ombre. Une silhouette indistincte, glaciale, terriblement familière. Éliot. L’homme qu’il a perdu. Ou peut-être… l’homme qu’il a trahi ? Ce moment, suspendu entre la raison et la folie, scelle le destin de Boris. Ce n’est plus un simple deuil — c’est une hantise.
Les jours suivants, son comportement devient incontrôlable. Il explose au travail, accuse ses collègues de complot, hurle contre des fautes imaginaires. Même les murs aseptisés de L. Cosmétique semblent résonner de sa tension intérieure. Ses collègues chuchotent, inquiets : « Il n’est plus le même. » Bertier et Henrique, témoins de ses débordements, comprennent qu’il se passe quelque chose de bien plus grave qu’une crise de stress.
À la maison, le silence s’épaissit. Laurine, d’habitude si posée, ose enfin aborder le sujet qu’elle redoute. Elle évoque cette coïncidence troublante : le malaise vagal de Boris, survenu exactement à l’heure de la mort d’Éliot. Le hasard ? Elle n’y croit pas. Mais Boris se ferme, son visage se durcit, sa voix tremble : « Laisse tomber, Laurine. » La discussion dégénère, il claque la porte, la laissant seule et terrifiée.

Catherine, alertée par sa fille, hésite entre la colère et le déni. Mais face à la détresse de Laurine, quelque chose se fissure. Elle promet d’affronter la vérité. Ce soir-là, elle appelle Boris. Sa voix est douce, inquiète. Elle lui demande s’il va bien, si tout se passe au travail. Mais de l’autre côté du fil, un silence lourd. Puis un murmure. Un bruit sourd. Et soudain… la panique. Un choc, un objet tombé, la ligne qui grésille. Catherine hurle son nom : « Boris ! Allô ? Tu m’entends ? »
Mais Boris ne répond pas. Dans la lumière vacillante du néon, il se fige. Son visage se décompose. Et là, dans la pénombre, il le voit à nouveau : Éliot. Son regard vide, accusateur, posé sur lui. Aucune parole. Juste ce silence absolu, cette terreur pure qui ne laisse plus aucun doute. Le passé est revenu.
Catherine, au bout du fil, comprend que quelque chose d’irréversible vient de se produire. La communication se coupe. Son instinct de mère la pousse à agir, mais elle est déjà trop tard. Dans les bureaux déserts, Boris affronte son propre démon. Est-ce le spectre d’Éliot ? Une hallucination née de la culpabilité ? Ou bien la matérialisation d’un secret inavoué, d’un crime que la conscience refuse d’admettre ?
Les épisodes à venir promettent de plonger le spectateur dans les tréfonds de la psyché humaine. Car au-delà du drame policier, Un si grand soleil s’aventure désormais sur le terrain de la folie et du surnaturel. Les lumières de L. Cosmétique s’éteignent une à une, comme les fragments d’une vérité que Boris tente désespérément de fuir. Laurine, de son côté, comprend qu’elle devra choisir : protéger son frère ou révéler ce qu’elle pressent, quitte à briser leur famille à jamais.
L’enquête sur la mort d’Éliot se complexifie. Les policiers, d’abord persuadés d’un règlement de comptes lié à un trafic, commencent à douter. Trop d’incohérences, trop de zones d’ombre. Le nom de Boris revient avec insistance. Et si sa culpabilité n’était pas seulement morale ? Si, dans un moment d’égarement, il avait provoqué le drame sans même s’en rendre compte ?
Sous la lumière crue de Montpellier, la vérité s’avance, implacable. Ce n’est plus seulement l’histoire d’un homme rongé par la douleur, mais celle d’une famille entière sur le point d’éclater. Catherine sent la peur s’installer en elle, une peur plus ancienne que le deuil : celle de découvrir que le monstre ne vient pas de l’extérieur… mais qu’il porte le nom de son fils.