[USGS Spoiler] Muriel et Boris cachent-ils la vérité ? Le doute grandit entre Ève et Catherine |FR3
Montpellier est encore sous le choc. La mort d’Éliot Fort, cet homme complexe oscillant entre rédemption et autodestruction, continue de jeter une ombre épaisse sur les rues baignées de soleil. Ce qui semblait n’être qu’une tragédie isolée s’avère désormais n’être que la première pièce d’un puzzle beaucoup plus vaste. Car dans Un Si Grand Soleil, chaque sourire dissimule un secret, et chaque larme, une vérité qu’on ne veut pas voir.
Ève Fort, la mère éplorée, se débat entre chagrin et soupçon. Les jours qui suivent l’enterrement de son fils ne lui apportent aucun apaisement. Son esprit, en quête de sens, revient sans cesse vers Muriel — l’ex-compagne d’Éliot, la femme qu’elle croyait honnête, loyale, et profondément affectée. Pourtant, plus Ève repense à leurs échanges, plus une angoisse la ronge : et si Muriel cachait quelque chose ?
Son intuition maternelle s’intensifie lorsque de nouveaux éléments surgissent. Un faussaire arrêté par la police avoue avoir fabriqué non pas un, mais deux faux passeports : l’un au nom d’Éliot Fort, l’autre au nom de son fils, Thomas. Le sang d’Ève se glace. Cela ne peut signifier qu’une chose : Éliot projetait de fuir avec l’enfant, en secret, sans prévenir personne. Le choc est insoutenable. Muriel, la mère de Thomas, aurait-elle su ? L’aurait-elle découvert trop tard… ou aurait-elle décidé de l’en empêcher ?
Les enquêteurs, eux aussi, commencent à percevoir des incohérences. Alex Lévi et Manu Léoni reconstituent pas à pas les dernières heures d’Éliot. Son agitation, ses déplacements, ses appels énigmatiques, tout laisse penser qu’il préparait une fuite précipitée. Pourtant, quelque chose a mal tourné. Une confrontation, une trahison, un piège tendu au dernier moment… nul ne le sait encore.
C’est alors que le nom de Boris Lomière surgit dans l’enquête. Le frère de Catherine, un homme impulsif et secret, autrefois ami d’Éliot, attire soudain l’attention. Des caméras de surveillance révèlent qu’il a quitté son bureau une demi-heure avant la mort d’Éliot, alors qu’il prétendait n’avoir pas bougé. Une incohérence qui pourrait tout changer.

Au commissariat, le ton monte. Becker exige des vérifications complètes : appels, transactions, trajets… rien ne doit échapper à la lumière. Et pendant que la vérité se fraye un chemin, Muriel est de nouveau convoquée. Fatiguée, bouleversée, elle affirme ne rien savoir du plan d’Éliot. Elle parle d’un homme blessé, désespéré, qui voulait simplement voir son fils une dernière fois. Mais son trouble, son hésitation au moment de certaines questions, trahissent une ambiguïté qui échappe à personne.
Ève, informée des incohérences, chancelle. Elle avait perdu un fils. Maintenant, elle craint de perdre ses certitudes. Ses nuits deviennent un enfer peuplé de doutes. Elle confie à Sabine :
“J’ai toujours cru en Muriel… mais plus j’y pense, plus je sens qu’elle me ment.”
Et elle n’est pas la seule. Catherine Lomière, femme glaciale mais d’une logique implacable, commence elle aussi à se méfier. Muriel, sa belle-sœur, semble changer de visage. Ses gestes sont mesurés, ses larmes calculées. Pire encore, la distance grandissante entre elle et Boris ne passe pas inaperçue. Leur complicité d’autrefois s’effrite, comme si un secret les séparait désormais.
Le climat devient électrique. Deux femmes, que tout opposait, se retrouvent désormais unies dans la même quête de vérité : Ève agitée par l’instinct d’une mère, Catherine guidée par la froide rationalité d’une enquêtrice de l’ombre. Toutes deux pressentent que Muriel et Boris détiennent la clé du drame.
Et si Muriel, par peur ou colère, avait affronté Éliot la veille de sa mort ? Plusieurs voisins confirment avoir entendu des cris. La dispute aurait éclaté au sujet de Thomas — ce fils qu’Éliot voulait emmener avec lui, et que Muriel refusait de perdre. Une querelle banale, croit-on d’abord. Mais dans le contexte actuel, elle prend une dimension sinistre.
Plus l’enquête avance, plus les masques tombent. Boris, rongé par la culpabilité, perd pied. Son comportement devient erratique, ses colères incontrôlées. Il se montre nerveux, évasif, incapable de soutenir le regard de sa sœur Catherine. Il y a dans ses yeux quelque chose de brisé — un remords qu’il ne parvient plus à cacher.
Muriel, de son côté, s’enfonce dans une spirale de mensonges. Chaque entretien au commissariat la fragilise un peu plus. Elle affirme n’avoir rien à se reprocher, mais ses silences, ses contradictions, et sa peur visible face aux questions d’Alex Lévi trahissent une vérité qu’elle n’ose pas dire. Est-elle coupable… ou simplement complice d’un secret trop dangereux pour être révélé ?
Manu Léoni, écarté de l’enquête officielle mais toujours animé par la loyauté qu’il portait à Éliot, continue de chercher dans l’ombre. Il est persuadé que le jeune homme a été manipulé. “Éliot n’était pas un criminel,” confie-t-il à Ève. “Il était désespéré, piégé.” Ces mots ravivent chez la mère une flamme d’espoir — ou peut-être une illusion dont elle ne veut pas encore se défaire.
Au fil des jours, l’affaire se transforme en champ de bataille. Les alliances se fissurent, les couples se déchirent, et le commissariat devient une poudrière où la moindre révélation peut faire tout exploser.
Laurine Lomière, la sœur de Boris, finit par s’impliquer à son tour. Elle est convaincue que son frère sait plus qu’il ne dit. Sa propre enquête parallèle risque de tout bouleverser. Car si elle découvre la vérité avant la police, le scandale pourrait anéantir leur famille tout entière.
Et au-dessus de ce chaos plane encore l’ombre d’Éliot. Son nom résonne dans chaque conversation, chaque silence. Était-il vraiment un père désespéré prêt à tout pour son fils, ou un homme entraîné dans un engrenage fatal ? Avait-il choisi la fuite… ou la mort lui a-t-elle été imposée ?